La zone cyclable
- Sécurité et code de la route
La zone cyclable est définie comme une ou plusieurs voies publiques où des règles de comportement spécifiques sont d'application en ce qui concerne les cyclistes. Par ailleurs, le comportement des véhicules motorisés est subordonné à celui des cyclistes.
Ce que dit le code de la route
Le 13 février 2012, le concept de « rue cyclable » est officiellement intégré dans le code de la route. Depuis le 1er avril 2023, la « rue cyclable » est remplacée par la « zone cyclable ».
Pour les usagers, les règles de comportement au sein d’une zone cyclable restent inchangées :
- la vitesse est limitée à 30 km/h ;
- le cycliste peut utiliser toute la largeur de sa bande de circulation ;
- les véhicules à moteur ont l’interdiction de dépasser les cyclistes.
La « zone cyclable » n’induit aucune priorité du cycliste sur le trafic motorisé : au carrefour, les règles de priorité s’appliquent en fonction de la signalisation en place. En l’absence de signalisation particulière, c’est donc le régime de priorité de droite qui est d’application.
Les conducteurs de vélos électriques classiques ou de speed pedelecs sont assimilés aux cyclistes.
Signalisation
Le début de la zone cyclable est indiqué par le signal F111 et la fin est indiquée par le signal F113. Un marquage au sol est parfois ajouté.
Les panneaux portent désormais la mention « zone cyclable » (et non plus « rue cyclable »). Une période de transition est prévue pour permettre aux gestionnaires de voirie d’adapter la signalisation sur le terrain.
Quels sont les avantages d’une zone cyclable ?
Les zones cyclables permettent de boucler un réseau cyclable d’une ville ou d’une commune, sans qu’il soit nécessaire de réaliser de nouvelles infrastructures cyclables. Le CRR (Centre de recherches routières) met l’accent sur les avantages suivants :
- la zone cyclable est aisément adaptable au tissu urbain, sans que l’espace ne soit fragmenté ;
- toutes les fonctions de la zone (cyclable) restent accessibles à vélo, ce qui n’est pas toujours le cas pour une infrastructure séparée ;
- l’aménagement d’une zone cyclable à peu d’impacts sur les emplacements de stationnement et la capacité d’accueil des véhicules.