« My Bike » : un registre pour lutter contre le vol de vélo
Bonne nouvelle : le registre bruxellois de vélos, baptisé « MyBike » va bientôt pouvoir s’étendre au niveau national.
Pour cause, le pouvoir fédéral et les Régions ont récemment conclu un accord de coopération qui devrait aider à lutter contre la vague de vols de vélos. C’est ce qu’ont annoncé dans un communiqué commun le ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet, et les ministres régionaux Philippe Henry, Barbara Trachte et Lydia Peeters.
D’après VIAS, pas moins de 70 vols de vélos disparaissent par jour en 2020, soit un total de 24.592 vélos dérobés pour l’année entière. Cependant, ce chiffre pourrait être multiplié par deux si on s’en réfère aux vols déclarés à la police. En effet, selon l’Institut Vias, moins de la moitié des victimes d’un vol de vélos le signalent à la police. Outre le préjudice financier, ce phénomène représente aussi un frein considérable à l’utilisation de la petite reine dans les trajets du quotidien.
La base de donnée sera gérée par le fédéral et consultable par les services de police. Son développement a déjà débuté. Le portail mybike.brussels existant déjà à Bruxelles, plus qu’à la Flandre et la Wallonie commenceront d’ici peu à construire le portail destiné aux utilisateurs.
Comment ça marche ?
Les propriétaires d’un vélo pourront demander gratuitement un autocollant qui sera envoyé par la poste. Appliquée sur le cadre du vélo, cette signalétique ne pourra pas être enlevée : sur cet autocollant figurera en effet un code unique. Le registre permettra au propriétaire du vélo de se connecter de manière sécurisée, d’y enregistrer les données de son vélo, mais également d’y introduire une déclaration de vol, le cas échéant. Lors de l’achat d’un vélo d’occasion, l’acheteur potentiel pourra scanner le code sur le vélo et vérifier s’il a été signalé comme volé par le propriétaire.
Je me protège contre le vol de mon vélo